Deux semaines, c'est long . On en oublie qu'on a une vie ailleurs . Et quand il s'agit de rentrer, on redécouvre tout à sa juste valeur . J'ai posé mes valises, et deux heures et demi plus tard c'était chez M , retrouvailles enflammées, le sourire jusqu'aux oreilles, un verre de vodka-orange dans la main et de l'électro dans le cœur. Vous serrer tous dans mes bras, trop de choses à se raconter, enfermés dans les toilettes, ou une clope dans la main sur le balcon . Lyon plein les yeux . Et les jours qui suivent, on enchaîne, tellement de gens à voir, trop de cafés à boire. Ce souvenir de nous, tous les cinq , en train de se promettre un nouveau départ, l'année dernière au même moment, reste tout de même un souvenir heureux malgré tout ce qui s'est passé cette année. Mais on a perdu une part de cette espoir naïf sur la route,et cette année s'aborde avec une incertiude confuse. Il est mardi soir et la terminale, c'est demain. RDV 8h45 dans la grande Rue. Dernière ligne droite .
has it come to this-the streets
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