Holidays. Encore et toujours pareil. Quelques jours passés chez soi à rien foutre, entrecoupés de sorties shopping entre amis, ou sorties tout court. Chaque fois, j'ouvre mon agenda, décidée à m'y mettre, et d'un seul coup mes yeux dérivent vers le magazine Glamour posé sur le bord de mon bureau. Ou une soudaine envie de me prend de jouer de la guitare. Oops.
On a rien de mieux à faire alors on va au Claks. Et on passe une petite soirée tranquille chez Celia pour Halloween, on visionne Mirrors en buvant du rhum. (ewww?) Grapes can be very tempting.
J'suis partie deux jours à la campagne pour la Toussaint, histoire de mettre des fleurs sur les tombes des grand parents après la messe et tout ça. Et là y'a quelque chose qui m'a frappée; vous trouvez pas ça ironique que la notion de popularité et statut social nous suive même jusque dans notre mort? Je sais pas, mais dans les cimetières, c'est toujours pareil: y'a la tombe parfaitement marbrée, avec les lettres de l'inscription "Comte de bla bla bla" dorées, les fleurs toutes fraiches qui débordent de partout entre les plaques vernies "A notre père, notre camarade", etc etc.. Et dans l'autre coin du cimetière y'a la petite tombe miteuse creusée dans la terre, sur laquelle on voit mieux les tags qu'ont fait des gamins que le nom, avec le pot de fausses fleurs déterioré, probablement posé là il y a trois ans par quelqu'un qui avait pitié de la sobriété de la tombe. On n'y échappera jamais, en fait.
Après la campagne, encore la campagne: petite soirée chez Georgia à Corbelin la Triiik. Le lendemain, soirée en ville avec Jc et les autres à l'Etoile, eau et Vogue; avant de me tromper trois fois de bus pour arriver enfin à la Citééé pour voir HSM 3 avec Vero & Carol. JE VEUX UN ZAC EFFRON A MOI!
Dans deux jours, j'pourrais enfiler mon slim Gap, mes bottes Minnetonka et mon trench Carrefouuur (mdr) et ce sera reparti.
