
Réaliser que depuis toutes ces années je ne faisais que me mentir en feignant le je m’en foutisme, pensant qu’à force, j’oublierai vraiment. Et la plupart du temps ça marche. Mais il y a des moments comme ça où je me rend compte que ça ne disparaîtra jamais; que ça m’affecte et m’affectera toujours. Dans tout ce que je fais, et tout ce que j’aurai pu faire. Commence par nous priver de tout ce qui matériel, puis va jusqu’à me priver des expériences qui bâtissent une vie? Moi pourtant je ne m’occupe pas de la tienne. Tu peux toujours baiser qui tu veux.
Je pensais retourner là-bas juste une dernière fois, être avec eux, et me sentir réellement heureuse, juste pour une fois, au moins le temps d’une soirée.
Mais c’était trop beau pour être vrai, n’est ce pas?
C’est pas grave, je resterai encore une fois dans mon Hlm de Villeurbanne, au bout de six ans, qu’est-ce que ça peut faire une fois de plus?
Et ce soir-là, où que je sois, je penserai à là où je devrais être. Qui je pourrais serrer dans mes bras.
3,2,1. Zéro.
Merci à vous d’être là pour moi, je vous aime.
Mais toi, suis-je encore censée d'aimer ?